3 fausses croyances qui m’empêchent d’avancer

Parmi les huit mille pensées que nous avons tous, chaque jour, il y a des “fausses croyances”.  Et par « fausse croyance » j’entends une pensée, qui ne reflète pas la réalité, une croyance pour laquelle on n’a pas de preuves concrètes et tangibles, et bien souvent une idée qui provoque des sentiments intenses et défavorables.

Ces fausses croyances sont souvent construites à partir des évènements douloureux ou pénibles.  Elles contiennent des généralisations telles que « jamais » ou « toujours », ou en ciblant une partie de la population (« les blancs sont…», « les fonctionnaires sont…»).

Ces fausses croyances peuvent provoquer des conflits : soit un conflit intérieur car on n’arrive pas à concilier des choses opposées ; soit un conflit avec quelqu’un d’autre qui ne partage pas le même avis !

Discerner une fausse croyance est la première étape.  Après il est nécessaire de la travailler pour retrouver une pensée qui reflète la réalité, autrement dit, une pensée juste.

Regardons 3 exemples :

  1. « Je n’y arriverai pas »
    Tout d’abord, rassurez-vous car parfois il y a des situations qui paraissent difficiles et c’est OK.  Mais ne restez pas là ! Voici quelques questions pour avancer :
    Qu’est-ce qui vous fait dire que vous n’y arriverez pas ?  Peut-être avez-vous fait une mauvaise expérience dans le passé et vous craignez que l’histoire se répète ?  Peut-être que quelqu’un vous a dit que vous n’y arriverez pas ?
    Et si vous modifiiez « Je n’y arriverai pas » en « je ne sais pas comment faire » ?  Ce petit changement ouvre la réflexion vous permettant de chercher des solutions possibles.
    Ou si vous exploriez la peur sous-jacente ?  C’est OK d’avoir peur.  Donc pour avancer, qu’est-ce qui permettra de vous sentir suffisamment en sécurité pour dépasser votre peur ?  

  2. « Je compte sur Dieu ».
    D’abord, j’admire votre foi ! Ensuite je vous demanderais ce que Dieu vous a dit pour affirmer qu’Il agira pour vous.  Dans la Bible, Dieu agit en partenariat avec Son peuple.  Parfois Il donne des directives, la force ou la provision afin que l’être humain se mette à l’œuvre et réussisse.  D’autres fois il va intervenir car effectivement l’être humain n’a pas toujours les capacités pour agir par lui-même. C’est bien de compter sur Dieu, mais est-ce que cette responsabilité lui appartient, ou est-ce la vôtre ?  Et s’Il comptait sur vous ? 
    Si votre situation concerne une tierce personne et vous comptez sur Dieu pour « changer l’autre », posez-vous la question : « est-ce que l’autre souhaite changer ? »  Cela peut vous éviter une longue attente…

  3. « On ne peut faire confiance à personne »
    Quand je vous parlais de généralisations, en voilà un bon exemple !
    D’abord, qui est ce « on » ?  Peut-être est-ce une façon de dire « je » ?  Puis « personne », c’est qui ?  Soyez plus précise car c’est souvent une personne bien spécifique !  Ciblez-la !
    Et qu’est-ce qui vous fait dire que ces gens ne sont pas dignes de confiance ?  Quelle blessure vous fait toujours souffrir ?
    Et enfin, « peut ».  Est-ce que vous ne pouvez plus faire confiance ou est-ce plus juste de dire que vous ne voulez plus faire confiance ?
    Soyez rassurée, vous n’êtes pas obligée de vous mettre en difficulté, de rouvrir la porte de la souffrance ou de faire confiance à quelqu’un sans avoir de preuves qu’il est digne de cette confiance.

Autant une fausse croyance vous empêche d’avancer, autant une croyance juste vous permet d’être rassurée, de gagner en confiance et de construire des relations saines et justes avec vous-même et avec les autres.

Faire l’effort de capturer les pensées pour les tester permet de distinguer le vrai du faux, conduisant à une pensée plus juste et à un sentiment de liberté !

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