L’auto-sabotage : quand je deviens mon propre ennemi

Qui n’a jamais saboté un projet, une rencontre, une relation ? C’était peut-être en évitant une situation ou en essayant de contrôler l’autre. Peut-être en blessant ou en offensant l’autre par l’agressivité, ou au contraire, la passivité. Tout ceci a fait que les choses n’ont pas avancé. Quoi qu’il en soit, la volonté de réussir n’y était pas !

Poussé par des peurs parfois inconscientes, l’auto-sabotage permet de rester dans sa zone de confort. Comme l’indique son nom, la zone de confort est confortable, familière et contrôlable : elle permet d’avoir un sentiment de sécurité. C’est ce sentiment de sécurité qui – normalement – vous permet de quitter la zone de confort pour chercher la croissance nécessaire à votre épanouissement.

La première chose que l’on rencontre en sortant de sa zone de confort, c’est la peur. Cette peur peut générer un manque de confiance en ses capacités et on a tendance à se centrer sur le problème plutôt que les solutions possibles. Influencée par ces sentiments désagréables, et le regard de l’autre, on va trouver des excuses (parfois de très bonnes !) pour ne pas avancer : je ne sais pas comment faire, je ne suis pas diplômée, un tel le fait mieux que moi, et si je me trompe…

Autant ces pensées peuvent être légitimes, autant elles sont peu aidantes pour se mettre en marche.

Si la peur est présente, sachez qu’elle n’est que passagère. La peur peut se présenter de différentes façons, vous poussant à saboter vos projets :

  • La procrastination. Quand je remets à plus tard ce que je peux très bien faire ici et maintenant, je contrôle ma peur, mais je repousse la satisfaction de l’effort, de la réussite, de l’avancement.
    Antidote : Je règle le minuteur sur 15 minutes, je m’éloigne des distractions (couper le téléphone, fermer des fenêtres sur l’ordinateur) et je m’applique à la chose que je voulais éviter. Je me concentre et j’avance consciencieusement. Je vais jusqu’au bout des 15 minutes puis j’évalue mes progrès.

  • Le perfectionnisme. Êtes-vous quelqu’un qui cherche la petite bête ? Revenez-vous sur votre travail encore et encore? Si vous avez tendance à peaufiner à l’infini ou à passer plus de temps que nécessaire sur une tâche, vous avez peut-être un brin de perfectionnisme !

  • Les perfectionnistes font du bon travail mais peuvent se perdre dans les détails. Parfois ces détails sont importants, parfois non. Fait c’est mieux que parfait !
    Antidote : Il y a une différence entre « suffisamment bon », « bien », « excellent » et « parfait ». Et si vous baissiez d’un cran, et au lieu de cibler « parfait » vous visiez l’excellence ? Comment est-ce que cela améliore votre efficacité et/ou productivité ?

  • Des pensées défaitistes. Ce n’est pas la peine. D’autres sont meilleurs que moi. De toute façon, c’est trop tard. Je n’y arriverai jamais… Il y aura toujours des excuses crédibles, mais est-ce qu’elles sont vraies ? Qui vous a fait croire que ce n’est pas la peine ou que c’est trop tard ou que vous n’y arriverez jamais ?
    Antidote : Et si cela valait la peine ? Et si ce n’était pas trop tard ? Et même si d’autres font mieux que vous, en quoi cela vous empêche de le faire aussi ? Et si vous y arriviez ? Pensez à ce que vous pourrez récupérer si vous faites de votre mieux…

Une chose que je sais c’est que si vous persévérez vous aurez une percée. Et avec cette percée viennent des récompenses: des opportunités nouvelles, gagner en compétences, une meilleure estime de soi, une motivation renouvelée, une perspective élargie… Cela donne envie d’essayer, n’est-ce pas ?

Et vous ? En dépassant l’auto-sabotage, en quoi votre vie serait-elle meilleure ?

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